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Avant d'atteindre le lac Chini, nous faisons une etape a Cherating, connue pour sa grande plage de sable blanc. De nouveau c'est le week-end... Nous avions réservé a l'avance cette fois mais en debarquant devant l'hotel (pas attirant d'ailleurs), notre reservation avait ete oubliée. Delphine l'a tres mal pris et nous nous sommes retrouvés ralant sur la route. Apres avoir demande a quelques endroits complets Guillaume decide de monter la tente pres de la plage. Nouvel eclat de Delphine qui aimerait plus de confort. Guillaume repart en quete d'un hotel, en trouve un, mais apres nous etre installes nous decouvrons qu'il n'y a pas d'eau. Le gerant, arrangeant, nous emmene dans l'hotel a cote. Enfin, nous avons un toit sur la tete !
Il y a beaucoup de locaux sur cette plage qui profitent d'un Dimanche ensoleillé. L'eau est tres chaude. Les petits restos sont bons. Il y a du wifi. C'est le bonheur... Le soir par contre Guillaume voulait aller voir les lucioles mais encore une fois notre reservation du matin a ete oubliée... C'est reparti pour les jeremiades et le stress. Apres de longues heures d'attente nous verrons finallement les lucioles se faire la cour par dizaine le long de la riviere comme autant de petites etoiles mais sans que cela suffise a nous rendre notre serenite. Dommage car Cherating est une bonne halte sur la route qui a plein de choses a offrir (on a aussi entendu parler de tortues venant pondre sur la plage et du plus grand Club Med de toute l'Asie quelques kilometres au Nord).
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Le lendemain nous partons en milieu de matinée. On commence par attendre une heure le bus local qui nous emmene dans la grande ville, puis deux heures a tuer avant d'attraper le bus longue distance pour Chini et encore une petite voiture a louer pour atteindre le lac. On arrive en milieu d'apres-midi. Le long de la route nous pouvons voir des champs de palmiers a huile a perte de vue. 60% de la Malaisie en est couverte ! C'est une veritable invasion qui profite a quelques multinationales mais detruit enormement de foret primaires. L'huile sert dans les plats cuisinés, la cosmétique et pour faire de l'essence. Ca apporte de l'argent a pas mal de locaux aussi mais en echange d'une magnifique biodiversite qui risque d'etre detruite pour toujours. Guillaume pense que c'est un drame ecologique qui ne doit pas rester ignore mais contre lequel on ne peut pas grand chose... Les locaux par contre ne semblent pas s'en soucier...
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En arrivant au lodge, on atteint des sommets dans le sommaire avec un matelas ultra-fin directement sur le plancher. C'est clair, nous ne sommes pas venus pour le confort !
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Nous sommes venus pour profiter d'un des plus grands lacs naturels du pays avec en fond la jungle, les rosaux et les fleurs de lotus...
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Le coin n'est pas vraimment touristique et nous nous retrouvons avec 2 autres couples de Francais en honeymoon qu'un peu d'aventure et d'inconfort ne rebutent pas. Ce n'est pas le ressort de luxe des iles Fiji ! On echange sur nos experiences de jeunes mariés et de voyageurs au long cours. Autour du petit ressort il y a un village tres typique et relax. C'est un plaisir de la traverser pour se rendre a la plage.
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On est bien au milieu de la nature, meme si elle est cernée par les plantations de palmiers a huile. Il y a beaucoup d'insectes qui tournent autour de nous, et meme des grenouilles dans les toilettes et les douches...
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La nature est belle avec beaucoup de fleurs et de fruits, comme l'enorme Durian, et les lotus que nous sommes venus voir valent le detour.
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Au final, malgre le cote tres rustique de l'endroit, on s'y plait et il y a beaucoup d'activites a faire comme la marche dans la jungle, la baignade dans le lac, un tour de bateau qui remonte la riviere (pas d'animaux visibles) ou encore jouer les tarzan. Et puis quand la pluie se met a tomber (tous les soirs vers 17 heures) on s'adonne aux petits jeux et a la discussion avec les autres couples.
2 nuits sont cependant suffisantes pour faire le tour de toutes ces activites et nous repartons a 8 heures du matin pour notre prochaine destination : l'ile de Tioman. C'est encore plus une aventure qu'a l'aller avec la petite voiture qui nous emmene au bus local qui doit nous deposer au bus longue distance, que nous loupons a quelques minutes pres, ce qui nous oblige a sauter dans 2 bus locaux puis a repayer une petite voiture avant d'embarquer dans le dernier ferry de la journée pour se retrouver sur l'ile au coucher du soleil ! En Malaisie, chaque deplacement nous coute une journée entiere...
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