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A Kuala Lumpur nous debarquons dans un petit backpacker sympa avec un aquarium plein d'etranges poissons et un BBQ gratuit sur le toit, pour environ 8 euros. La chambre est un peu pourrie, mais mine de rien, tout cela semble sympathique.
Le lendemain nous n'avons que la matinée pour visiter la ville avant de prendre le bus pour les montagnes. Cela nous laissera juste le temps d'aller admirer les tours jumelles Petronas qui sont dans le top 5 des plus grandes tours au monde et de marcher un peu dans le quartier historique. Il fait tres chaud, nous sommes bien fatigués et l'ambiance est orageuse... Vivement le frais de l'altitude !
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Au programme dans les Cameron Highlands, 1300m d'altitude, visite des plantations de the Boh, culture des fraises ...
La specialité locale est une sorte de fondue, le "Steaming Boat", ou on fait bouillir soit meme toute sorte de viande, fruits de mer, nouilles et légumes. Sympa à préparer mais finalement ca n'a pas trop de gout.
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Nous opterons aussi pour une expedition 4x4 a la recherche de la celèbre Raflesia, la plus grosse fleur du monde avec presque un metre de diametre. Les tribus locales ne semblent pas apprécier notre venue : deux jeunes nous ont doubles lorsque nous marchions dans la jungle et a notre arrivée pres de la fleur, elle venait d'etre détruite !!
Heureusement notre guide en connaissait d'autres plus secretes plus loin dans un beau morceau de jungle de montagne... La fleur met entre 12 et 16 mois a pousser mais ne reste ouverte que neuf jours avant de pourir en degageant une odeur immonde. C'est un parasite de la liane, sans feuilles ni tige, qui attire les insectes avec son odeur de viande avariée pour assurer sa reproduction. Fascinante.
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De Cameron Highlands il nous faut une journée entiere, avec minibus suivi de la remontée d'un fleuve en pirogue, pour nous retrouver a Taman Negara. Sur la rive du fleuve des petits restaurants flottants nous permettent de manger le classique riz ou pates avec du poulet pour un euro. En face, c'est la jungle, menacante et attirante a la fois, dans laquelle nous allons marcher sans guide pendant 3 jours.
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Au milieu de la jungle, nous sommes cernes par une vegetation tres dense, avec des lianes partout pour relier les etages. Le chemin est barré par des milliers de racines, ce qui rend la marche difficile. Tout effort se paye par des litres de sueur et nos habits vont rapidement sentir tres mauvais. En plus, il faut faire attention aux sangsues qui peuvent pomper 5 fois le poids de leur corps en sang. Delphine en fera l'amere experience et sa cheville la grattera pendant une dizaine de jours.
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Le premier jour nous montons une colline pour admirer la vue. La jungle se prolonge a perte de vue dans toutes les directions.
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C'est le seul jour ou nous verrons des animaux interessants, avec un enorme ecureuil geant d'un metre de long, des singes araignées, les gibons, tres agiles (et impossibles a prendre en photo) et des silver leaf monkeys tout aussi timides. Se laisseront approcher de plus pres 2 gros oiseaux de type faisan, dont celui de la photo avec 2 tres longues plumes a l'arriere facon paon.
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Le seul animal dangereux que nous verrons de pres, c'est ce centipede venimeux de 15 cm. de long qui fait une sieste au creux d'un arbre.
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Guillaume se passionne pour tous les insectes, comme cette fourmi geante qui fait la moitie d'un pouce, les colonies de millions de termites ou cet autre centipede coloré. A Taman Negara ils sont vraimment plus nombreux que dans les autres jungles que nous ferons par la suite.
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Le second jour de marche sera le plus difficile avec beaucoup de racines, de montées et de descentes dans lesquelles il faut s'aider d'une corde. Nous sommes tres rapidement en sueur et pour notre arret du midi nous avons la chance de tomber sur un petit ruisseau dans lequel nous pouvons nous baigner entouré par les poissons, les papillons et meme une chauve-souris. Notre moyenne de marche est de 2 Kms par heure, c'est tres lent...
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Un peu plus tard nous croisons un village Orang Asli, des nomades qui se fabriquent des abris de feuilles de palmiers pour quelques semaines avant de changer de coin.
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Ils vivent tres simplement de la chasse et de la peche et meme si les sacs plastiques et les vetements modernes ont fait leur apparition, ca reste sauvage...
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Le soir nous dormons dans cette cache haut perchée. Pas assez cependant pour echapper aux ecureuils chapardeurs et aux abeilles butineuses de tee-shirt humide. On dort sur des planches en bois apres avoir nettoyé et réparé la douche et les toilettes qui etaient dans un etat pitoyable. On ne va pas se plaindre cependant, une autre cache que nous avons visité le lendemain n'avait meme plus d'eau et plus de murs... Au petit matin tous nos vetements etaient aussi trempes que la veille, un bonheur de les remettre... |
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Le dernier jour nous reprenons la marche, plus plate et plus facile mais toujours aussi sauvage... Nous devions camper une nuit sous la tente et marcher un jour de plus, mais comme c'est assez monotone et souvent pareil, nous optons pour une journée de plus sur la plage, dans notre prochaine destination (a une journée de voyage en minibus et bateau) : les iles Perenthians.
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