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Apres Uluru


Apres une nuit au camping obligatoire proche d'Uluru (les hotels sont des braquages ici, a 300 euros la nuit minimum), nous nous levons avant le soleil pour filer vers les monts Olga. Au sommet d'une dune, nous attendons le debut du spectacle. C'est encore Uluru, dans le lointain, proche du soleil levant, qui vole la vedette. Les monts Olga sont cependant plus hauts (500 metres contre 300) et couvrent une bien plus grande surface. Nous avons hate d'aller y randonner.


Pendant 3 heures nous parcourons un paysage digne de la planete Mars une fois qu'elle sera terraformée. C'est magnifique.

Guillaume ne resiste pas a l'envie de monter un des rochers. Leur peau est tres differente de celle d'Uluru, beaucoup moins lisse, un conglomerat de roches plutot qu'un rocher unique.


Cette maman Euro et son petit ont ete surpris par Guillaume au sommet de son rocher. Il y a de la vie ici, encore plus que sur Uluru, avec de l'eau, des arbres, des herbes et des animaux.

Avant de prendre la route du retour nous retournons faire le tour d'Uluru et y prendre notre sandwich du midi (merci a Delphine pour assurer parfaitement l'intendance...). Nous avons encore beaucoup de kilometres a faire aujourd'hui, avec quelques spectacles inattendus, comme ces chameaux sauvages qui traversent dignement la route.


Ou bien cet Emeu qui vient faire le plein dans la station la plus chere de toute l'Australie.

Un petit bout de piste nous fournit le camping sauvage de ce soir, en pleine nature, avec sa dose de fourmis, de moustiques, de mouches et de plantes qui piquent, mais suffisamment d'endroits confrotables, de magnifiques paysages, le silence et la nuit un ciel étoilé de toute beauté.


Le lendemain notre grande attraction est une longue randonnée de 4 heures dans le Kings Canyon. C'est aussi un endroit merveilleux sculpté par d'anciennes dunes et d'anciens rivages de sable blanc immaculé d'une mer disparue depuis des millions d'année. Le rouge est venu par la suite du fer present dans l'air. Quant aux formes des collines et aux canyons ils sont dus a l'erosion. Certes il pleut tres peu, mais depuis des millions d'années, ce tres peu commence a faire beaucoup.

Apres Kings Canyon, nous avions opté pour l'option 200 Kms de piste avec la peur de tomber sur un obstacle infranchissable. Heureusement la piste est large et on peut y rouler presque partout a plus de 100 Kmh. Il faut juste faire attention a freiner a temps pour passer dans les saignées qui coupent regulierement la piste.


Encore un phenomene geologique impressionnant avec cet enorme cratere de meteorite qui a du faire de sacrés degats quand elle est tombée. Le cratere fait 5 kilometres de diametre et les scientifiques pensent qu'il pouvait atteindre les 20 Kms avant erosion. De quoi en faire un "Global Killer".

Nous finissons cette troisieme journée bien remplie dans le red center par quelques courtes marches dans les MacDonnell range. La encore belle couleur des rochers, et l'avantage d'avoir quelques rivieres dans lesquelles on peut se baigner et quelques forets pour marcher dans l'ombre.


Jusqu'au bout, le red center nous offre ses couleurs les plus chatoyantes avec ce coucher de soleil de toute beauté.

Apres une nuit reparatrice dans un backpacker, nous prenons l'avion pour Brisbane et nous avons droit a un spectacle exceptionnel par le hublot qui a de quoi rendre jaloux Yann Arthus Bertrand.

Montagnes erodées par la pluie

Dunes rouges percées de collines blanches et vertes

Plaine inondée dans laquelle le desert et la vegetation sont en lutte

Mystere... Lutte entre terre rouge et blanche sur lit de rivieres assechées.
voyage Brisbane
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